L’accès à l’eau potable est l’un des problèmes auquel bon nombre de pays, à travers le monde, sont confrontés. La persistance de ce problème est à l’origine de nombreux sommets et forums dont celui de Marseille en 2012. En effet, reconnu en 2010 comme un droit humain, environ 1,2 milliards d’individus à travers le monde n’ont toujours pas accès à l’eau potable (OMS, 2020). Cependant, les pays les plus impactés restent ceux de l’Afrique, en général, et particulièrement ceux de l’Afrique subsaharienne (OMS, 2020)). Selon les nations unies, l’Afrique a le plus faible taux d’accès à l’eau potable au monde avec un 3,6 % individus (Lepira et al., 2020). Cette situation est plus déplorable en milieu rural où, plus de la moitié de la population est concernée. De ce fait, les populations rurales sont contraintes à consommer les eaux brutes de lac, de rivière et de marigots à l’origine de plusieurs conséquences négatives dont la mort des enfants. Tel est le cas du village Dougba où la population est souvent obligée de consommer l’eau du lac, faute d’insuffisance d’infrastructures conséquentes d’accès à l’eau potable. Cette consommation n’est pas sans conséquences sur la population. Car, l’OMS affirme que la consommation d’eau insalubre est responsable de la mort de 57000 personnes par an liée à l'hépatite C. Aussi, 22 000 000 de personnes auraient contracté cette maladie qui en a tué 216000 surtout les enfants en âge d'être scolarisés et des jeunes adultes ( Hasan et al., 2019). Aujourd’hui, plusieurs facteurs exercent directement ou indirectement une pression sur les ressources en eau disponibles. Au nombre de ceux-ci, s’inclut le réchauffement climatique.

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