Energétique et Environnement Spécialité : Bioénergie
L’électricité étant un besoin vital dans les sociétés modernes ; tous les pays désirent en produire en abondance et à moindre coût pour le bien-être de leurs populations. Mais, cette production d’électricité se devra d’être respectueuse des normes environnementales et aussi préserver les ressources énergétiques naturelles pour les générations futures. Ainsi, en Afrique de l’ouest, les gouvernements commencent à investir dans les projets d’énergie renouvelables. Parmi ceux-ci, la biomasse est considérée comme une des sources d’énergie renouvelable les plus prometteuses de par son potentiel important. En effet, dans cette partie du continent, il existe de grandes quantités de résidus associés à la production agricole (Titiloye et al., 2013). Celles de la Côte d’Ivoire sont estimées à environ 4,3 millions de tonnes d’équivalent pétrole par an. La valorisation des résidus agro-industriels de ce pays est principalement effectuée par des scieries et des industries agroalimentaires pour la
production de chaleur et d’électricité pour satisfaire leurs propres besoins (Koua et al., 2015). Cependant, les résidus des cultures de riz, café et cacao disponibles dans les zones rurales du pays ne font pour l’instant l’objet d’aucune valorisation dans le secteur de l’électricité. C’est pourquoi cette thèse s’intéresse à l’utilisation de ces résidus de cultures provenant de Kodaya pour la production d’électricité à partir d’une centrale thermique à biomasse de 5 MW.
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