CHIMIE Spécialité : Génie des Procédés de l’eau, de l’Environnement et des Énergies renouvelables : Traitement-des-eaux-us-es-d-abattoir-par-combinaisons-des-proc-d-s-biologiques

CHIMIE Spécialité : Génie des Procédés de l’eau, de l’Environnement et des Énergies renouvelables


Au cours de ces dernières années, la forte croissance démographique à travers le monde s’est accompagnée d’une demande accrue en protéine animale entrainant une augmentation du volume d’eaux usées des industries d’abattage (abattoirs) et de transformation de la viande (Henchion et al., 2017). Les eaux usées d’abattoirs sont considérées comme des eaux à forte
charge polluante à cause de leurs concentrations élevées en matière organique, en azote, en phosphore due à la présence de matières solides en suspension et des matières colloïdales telles que les huiles et graisses, le sang, les protéines et la cellulose (Musa et al., 2019). La demande chimique en oxygène (DCO) et la demande biologique en oxygène (DBO5) sont très élevées en raison avec des valeurs qui peuvent être comprises entre 18000 et 43000 mg/L en fonction du nombre de bêtes abattues. De plus, celles-ci contiennent des traces d’antibiotiques, de vaccins et d’autres produits pharmaceutiques ainsi que des agents pathogènes. De ce fait, leur déversement sans traitement dans le milieu récepteur peut réduire la concentration en oxygène dissout, entraîner l’eutrophisation des milieux aquatiques, affecter négativement la vie biologique (Ozturk and Yilmaz, 2019) et menacer véritablement la santé humaine (Wei et al., 2011). Pour cette raison, le traitement des eaux usées d’abattoir avant leur déversement dans les milieux naturel devient nécessaire.