Sciences des procédés chimiques alimentaires et environnementaux Spécialité : Microbiologie, Sécurité alimentaire et Environnement : DEGRADATION-MICROBIOLOGIQUE-DU-GLYPHOSATE-ET-DE-LA-CYPERMETHRINE-PAR-DEUX-ESPECES-BACTERIENNES

Sciences des procédés chimiques alimentaires et environnementaux Spécialité : Microbiologie, Sécurité alimentaire et Environnement


Les pesticides ou produits phytosanitaires (El Mrabet, 2008) sont utilisés en agriculture pour la protection des cultures contre les insectes ravageurs, les champignons et les plantes adventices (Akpo et al., 2016). Dépuis leur apparition il ya 900 ans avant Jésus Christ (JC) (Khan, 1980). Ils sont également utilisés pour d’autres applications non agricoles comme en hygiène, en santé publique, en soins vétérinaires, pour l’entretien des voieries et des espaces verts, etc. (Pflieger, 2009). La fin de la deuxième guerre mondiale a véritablement marqué le début de l’essor des pesticides de synthèse (Savadogo, 2001), depuis lors, l’on assiste à une utilisation massive de ces molécules de synthèse dans tous les domaines de l’activité humaine et particulièrement dans le secteur agricole. L’intensification de l’agriculture, particulièrement l’agriculture maraîchère a entrainé l’utilisation croissante des pesticides chimiques, contribuant ainsi à l’amélioration significative des cultures légumières (Cissé et al., 2003). La forte et rapide croissance démographique et l’urbanisation accélerée des villes africaines parmi lesquelles Abidjan, entrainent une hausse importante des besoins alimentaires, d’où la prolifération des parcelles agricoles à la périphérie de celles-ci (Chenal et al., 2018). L’agriculture maraîchère apparait ainsi comme une véritable solution pour repondre aux problèmes de besoins alimentaires. Cette agriculture est quasi-dépendante des pesticides chimiques à cause de la pression parasitaire à laquelle elle fait face (Kanda et al., 2014). L’agriculture maraîchère utilise ainsi les pesticides chimiques. Malheureusement, cette utilisation de pesticides a des répercussions négatives sur l’environnement, sur les organismes non cibles et sur la santé humaine (Bodereau, 2011).


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