Géosciences Spécialité : Géologie sédimentaire, Géochimie et Énergie Fossile : Caracterisation-mineralogique-et-geochimique-des-roches-meres-argileuses

Géosciences Spécialité : Géologie sédimentaire, Géochimie et Énergie Fossile


Le Niger s’est lancé dans les activités pétrolières depuis les années 1950 (Harouna et Philp, 2012). L’objectif était de soutenir sa croissance économique et surtout d’atteindre son indépendance énergétique. Dans ce contexte, des études géologiques ont été menées pour connaitre et caractériser le potentiel pétrolier du Niger (Genik, 1992).
Ces études portent sur deux grands bassins sédimentaires qui couvrent environ 90 % du territoire national. Il s’agit du bassin occidental du Niger ou bassin de l’Iullemmeden et du bassin du Niger oriental. Ce dernier est composé du bassin du Djado et d’un graben d’orientation SE-NW (Louis, 1970) subdivisé en plusieurs sous-bassins dont le plus grand est le bassin sédimentaire de Termit.
État des connaissances
Les premiers travaux d’exploration pétrolière menées ont consisté pour les 20 premières années aux études de reconnaissances de la région de Termit (Faure H 1966). De 1970 à 1980, des études géophysiques ont été réalisées dans ce bassin. Puis, la société Aquitaine ELF a mis en évidence l’existence de plus d'un million de tonnes d'hydrocarbures entre 1982 et 1994 (Harouna et Philp, 2012). Dans cette région, Genik (1992) a fait l'inventaire du cadre régional, structural, aspects pétroliers du Crétacé-Tertiaire du Bassin de rift au Niger. Il a révélé plus de 14000 m des sédiments clastiques continentaux et marins du Crétacé inférieur au Quaternaire. Cet auteur souligne la présence d’huile légère à moyenne (20° à 46° API) et des gaz dans les réservoirs du bassin de Termit et des roches couvertures d’âge Crétacé supérieur au Paléogène.