Le Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa, a procédé ce lundi 28 novembre 2022  au lancement de la semaine de la Recherche et de l’innovation, organisée par l’Institut National Polytechnique Félix HOUPHOUËT-BOIGNY de Yamoussoukro (INP-HB) Officiel en collaboration avec le CEA VALOPRO – Officiel et le CEA-MEM, dans la continuité des festivités de ses 25 ans d’existence qui résultent de 60 ans d’histoire.

Cette semaine vise le renforcement des liens entre savoirs scientifiques et savoirs d’expérience. Elle a été imaginée dans l’optique de favoriser le dialogue entre enseignants-chercheurs, étudiants, industriels et utilisateurs des résultats et innovations issus de la recherche.

Au cours de la cérémonie d’ouverture, le Ministre Sangafowa a animé une conférence inaugurale sur : « le contenu local, la découverte de gisements d’ENI, opportunités pour l’employabilité en Côte d’Ivoire ». Selon lui, cette découverte devrait permettre la création de 1000 emplois dans la chaîne de valeur de l’amont et de l’aval pétrolier. Il a invité à cet effet les jeunes à saisir cette chance inouïe car des postes de géologues, de géophysiciens, d’ingénieurs de forage et d’économistes devraient être créés.

Par ailleurs, convaincu que la formation impacte significativement le développement des compagnies, notamment, celles de l’industrie pétrolière, il a salué la mise en œuvre des formations d’ingénieurs et d’opérateurs au sein de l’Ecole Supérieure de Pétrole et de l’Energie (ESPE) de l’INP-HB, en partenariat avec ENI Côte d’Ivoire, entreprise exploitant le gisement baleine à travers une technologie ultramoderne. Celles-ci sont axées sur le développement et la production des gisements d’hydrocarbures, le raffinage et la distribution des produits pétroliers ainsi que la maintenance.

Pour le Directeur Général de l’INP-HB, Dr Moussa Diaby, la recherche et l’innovation sont les outils clés dont les universités et sociétés disposent pour bâtir le monde de demain. Il entend par conséquent s’appuyer sur ces leviers pour amener son institution au top 50 des universités africaines à l’horizon 2025.
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