SCIENCES AGRONOMIQUES ET GENIE RURAL Spécialité: Agrophysiologie et Modélisation agricole : EVALUATION-DE-METHODES-DE-LUTTE-INTEGREE-CONTRE-LES-ADVENTICES-EN-RIZICULTURE-PLUVIALE

SCIENCES AGRONOMIQUES ET GENIE RURAL Spécialité: Agrophysiologie et Modélisation agricole


Pays d’Afrique de l’ouest, situé entre les 4°30 et 10°30 de latitude nord et entre les 2°30 et 8°30 de longitude ouest, la Côte d’Ivoire a une économie qui repose essentiellement sur l’agriculture (Lambert et al., 1991). Celle-ci participe à hauteur de 22% au PIB national (Kouakou et al., 2015).
Au côté des cultures de rente que sont le caféier, le cacaoyer, le cotonnier, la canne à sucre, l'hévéa, le palmier à huile et l'anacardier, les cultures vivrières sont largement pratiquées avec l'igname comme principale production en terme de volume (Bakayoko et al., 2017). Quatrième culture vivrière après le manioc et le bananier plantain, le riz constitue un cas particulier parmi les cultures vivrières. En effet, du fait de l’urbanisation galopante et de la paupérisation, le riz, qui représente environ 10 % de la production vivrière nationale est devenu l'aliment de base et l’aliment principal de la grande majorité des ivoiriens (Gala bi et al.,2011; Kotchi et al., 2018) et contrairement aux autres cultures vivrières, la demande locale est supérieure à la production nationale (Koffi & N'dri, 2006). Comparée à celle de 1960, la consommation globale du riz en Côte d’Ivoire a été multipliée par 10 en 2011, pour atteindre 1,43 Millions de tonnes. La tendance à l'augmentation de la consommation du riz est manifeste à l'échelle nationale et environ 50% de la demande intérieure ne sont pas couvertes par la production nationale (Gala bi et al., 2011).