Le paludisme est l’une des causes majeures de décès et de consultations cliniques dans les pays en voie de développement tels que la Côte d’Ivoire [1 - 3]. Un diagnostic précis et rapide est une étape importante pour une prise en charge rapide des patients, nécessaire pour sauver les vies. Les diagnostics cliniques et spécifiques sont les principaux moyens de détection de cette maladie [4]. Le premier type, basé sur les traits symptomatiques de la maladie, souffre de précision dû à la similarité des symptômes avec ceux issus de plusieurs autres pathologies [4]. Le deuxième type regroupe deux types de techniques dont les diagnostics rapides par détection d’antigènes palustres avec pour principale limite leur sensibilité [5] et les diagnostics à l’aide de microscopes [4]. De ces deux techniques, la dernière est celle qui fait l’objet de nos travaux de thèse : elle a l’avantage d’être sensible, rapide et spécifique. Cependant, elle souffre encore de plusieurs étapes manuelles dans sa mise en oeuvre et nécessite un marquage chimique pour apporter le contraste indispensable à la différentiation entre les cellules malades et saines. Des méthodes d’analyse, fondées sur les traitements d’image, ont été employées avec plus ou moins de succès en vue d’automatiser le comptage des érythrocytes et la mesure de la parasitémie [6 - 10]. Parallèlement à ces méthodes d’analyse, se sont développées également, des techniques expérimentales pour s’affranchir du marquage chimique [5, 11 - 15]. En dépit des progrès réalisés, ces dispositifs restent encore confinés dans les laboratoires de recherche, en raison de leur coût, leur complexité, leur encombrement, etc. Le besoin d’évaluer de nouvelles approches, tant au niveau méthodologique et en termes d’instrumentation, reste encore d’actualité.

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