Les ressources végétales forment une part importante de la diversité biologique de nombreux états africains. On distingue les plantes cultivées et améliorées génétiquement et les plantes naturelles (Gautier-Béguin, 1992). Dans les pays tropicaux notamment au Bénin et au Nigéria, l’intérêt de ces plantes sauvages dans l’alimentation des populations rurales est largement reconnu . Ces espèces produisent des fruits, des feuilles et des graines, véritables sources de compléments nutritionnels et de ressources financières en milieu rural (Gautier-Béguin, 1992). Elles sont utilisées pour leur rôle dans la prévention et le traitement des maladies. Toutefois, certaines de ces espèces à valeurs nutritionnelles importantes et à production alimentaire quantitativement intéressante ne font pas objet d’exploitation, à cause de leur conservation difficile. Dans la plupart des pays tropicaux, la production de nombreuses denrées alimentaires périssables et saisonnière ne sont disponibles que pendant une courte période de l’année (Touzi et Merzaia, 2008). Au cours de cette brève période, la production excède la capacité d’absorption des populations, d’où la nécessité de transformer et de conserver l’excédent, pour éviter les gaspillages et le manque à gagner pour les paysans (Ali et al., 1983).

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