GÉOSCIENCES ET ENVIRONNEMENT Spécialité : HYDROLOGIE ET ENVIRONNEMENT : CONCEPTION-OUTILS-DE-PREVISION-DES-EXTREMES-HYDROLOGIQUES-EN-REGION-TROPICALE-OUEST-AFRICAINE

GÉOSCIENCES ET ENVIRONNEMENT Spécialité : HYDROLOGIE ET ENVIRONNEMENT


De tout temps, l’eau a été un facteur prédominant dans le développement socio-économique de l’homme. Par le passé, les grandes civilisations antiques ont privilégié l’exploitation des berges des grandes étendues d’eau telles que le Nil et les accès à la mer, endroits où l’homme avait un meilleur accès à la ressource eau. Au fil du temps, l’homme a essayé de domestiquer l’eau notamment au moyen de barrages pour l’hydroélectricité, l’irrigation, les exploitations agricoles et autres aménagements hydrauliques. Ainsi, les ressources naturelles de manière générale, et la ressource eau en particulier, sont devenues des facteurs à part entière de productivité et de développement.
Cependant, avec les révolutions industrielles et l’urbanisation qui s’en est suivie, les productivités agricole et industrielle n’ont cessé d’augmenter, ce qui s’est traduit par une pression accrue de l’homme sur son environnement naturel. De plus, avec l’explosion démographique, les besoins en ressources naturelles se sont considérablement accrus, et les problèmes de répartition et de disponibilité de l’eau se sont érigés au nombre des problématiques les plus urgentes. Alors qu’elles étaient considérées comme inépuisables, les ressources naturelles redeviennent un facteur limitant le développement économique, entraînant la hausse des prix de l’énergie et des matières premières industrielles. On assiste également à une « inversion des pénuries » (Grandjean et Jancovivi, 2006) ; car dans le même temps l’offre de travail humain connaît une évolution inverse et devient surabondante (chômage) (Tritz, 2013). L’apparition de la question du réchauffement climatique à la fin des années 1980 est l’un des symptômes manifestes de la problématique de l’usage rationnel des ressources naturelles. Le protocole de Kyoto signé en 1997 témoigne d’une prise de conscience des Nations Unies à agir de façon concertée pour une réorientation du développement économique à l’échelle globale.